Q: What are you proud of in your culture or identity?
I am proud of being an Indian, being a Malayali—that's the south part of India, like Kerala—and that’s my language, Malayalam, so I’m proud of being both. Also, India is a land of a lot of different cultures and traditions, so we've got a mix of everything. We appreciate every religion, every nationality. Coming from a state that has the highest literacy, we have this thing where we respect everyone and get to know every culture and way of life. That’s one of the main things.
Q: If I was to visit your country, or if you were to teach me something from your culture, what would it be?
There’s this festival that happens in August—it’s called Onam. It’s from the state I come from. It’s a harvest festival but also has a lot of mythological aspects. Even though it’s considered a Hindu festival, people from all religions in Kerala—Hindus, Christians, Muslims—everyone celebrates it. That’s something I would definitely share with someone visiting, because it’s a beautiful festival, and we all come together, no differences.
It lasts 10 days. Each day, we bring flowers and make flower carpets. It’s during harvest season, and on the 10th day, we have a big feast, which is the main day. There’s also a mythological story: there was a king, a demon king, who ruled Kerala. But during his rule, everyone was happy and equal—even though he was a demon, not an angel. The angels and the gods got jealous and complained.
Then there’s this god called Vishnu, who has 10 avatars (incarnations)—he takes different forms at different times. He came to Earth as a Brahmin, a holy nomad, and asked the king for a wish. The wish was for just three feet of land. The king was generous and agreed. But then the god grew enormous—he took one step and covered the Earth, the second step covered all the galaxies, and for the third, there was no space left.
The king, keeping his word, bowed down and said, "Take me." So the god placed his third foot on the king’s head and pushed him down to patal—like the underworld. But before going, the king asked for one thing: to be allowed to visit his people once a year to see if they are still happy and prosperous. That’s what we celebrate during Onam.
Q: Once you're away from home, for a short or long period, what makes you feel at home?
My parents and the homely atmosphere. Also, my mother’s food. I'm a big foodie—I love eating. And my mother is a really, really good cook. She can make everything. Whatever she makes is delicious. I always look forward to that when I go home.
Q: What’s a saying from your culture that you carry in your heart?
Love everyone. Love yourself first, and then spread the love.
Q: What’s a small thing you do every day that brings you happiness?
The biggest one is I call back home every day to talk to my parents and now my fiancée (actually wife at the time of publishing this). That brings me a lot of happiness—talking to the people I really love. Also, working in this environment, there are a few people I enjoy talking to and sharing fun conversations with. That’s something I really like too.
Q: What’s a simple life lesson that’s helped you?
Being positive. Being kind. Being positive brings more happiness, and you attract what you believe in.
Q: If there were a message you could send to your younger self, what would it be?
Oh… I wouldn’t say I’ve made wrong decisions. Everything I’ve done made me who I am. Erm… I don’t have any regrets. Maybe something like: spend more time with family. I’ve been away from home a lot, but I’ve always stayed in contact, and I’m still there for them.
Q : De quoi êtes-vous fier dans votre culture ou votre identité ?
Je suis fier d’être Indien, fier d’être Malayali — ça vient du sud de l’Inde, le Kerala — et ma langue, c’est le malayalam. Donc je suis fier des deux.
L’Inde, c’est une terre qui abrite plein de cultures et de traditions différentes, donc on a un mélange de tout. On apprécie toutes les religions, toutes les nationalités.
Je viens d’un État qui a le taux d’alphabétisation le plus élevé, et on a cette habitude de respecter tout le monde et d’apprendre à connaître chaque culture et mode de vie. C’est l’une des choses les plus importantes.
Q : Si je devais visiter votre pays, ou si vous deviez m’enseigner quelque chose de votre culture, que serait-ce ?
Il y a un festival qui a lieu en août, ça s’appelle Onam. C’est un festival de l’État d’où je viens. C’est une fête des récoltes, mais elle a aussi beaucoup d’aspects mythologiques.
Même si c’est considéré comme une fête hindoue, tout le monde au Kerala — hindous, chrétiens, musulmans — la célèbre.
C’est quelque chose que je partagerais volontiers avec quelqu’un qui viendrait chez nous, parce que c’est une fête magnifique qui nous rassemble tous, sans distinction.
Elle dure 10 jours. Chaque jour, on apporte des fleurs et on fait des tapis de fleurs. C’est la saison des récoltes, et le 10ᵉ jour, on organise un grand festin, c’est le jour principal.
Il y a aussi une histoire mythologique : il y avait un roi, un roi démon, qui régnait sur le Kerala. Mais pendant son règne, tout le monde était heureux, tout le monde était égal, même si c’était un démon et pas un ange. Les anges et les dieux étaient jaloux et ont commencé à se plaindre.
Il y avait alors un dieu, Vishnu, qui a 10 avatars (incarnations) il prend différentes formes selon les époques. Il est venu sur Terre sous la forme d’un brahmane, un saint nomade, et il a demandé au roi un vœu. Il voulait juste trois pieds de terre. Le roi, généreux, a accepté.
Mais ensuite, le dieu est devenu immense : avec un pied, il a couvert la Terre, avec le deuxième, toutes les galaxies, et pour le troisième... il n’y avait plus de place.
Le roi, pour tenir sa promesse, s’est incliné et a dit : « Prends-moi. »
Alors le dieu a posé son troisième pied sur sa tête et l’a poussé vers le patal, une sorte de monde souterrain.
Mais avant de partir, le roi a demandé une seule chose : pouvoir revenir une fois par an pour rendre visite à son peuple, et voir s’ils sont toujours heureux et prospères.
Et c’est ça qu’on célèbre pendant Onam.
Q : Lorsque vous êtes loin de chez vous, pour une courte ou une longue période, qu’est-ce qui vous fait vous sentir chez vous ?
Mes parents, et l’atmosphère chaleureuse de la maison.
Et aussi la cuisine de ma mère. Je suis un grand gourmand, j’adore manger. Et ma mère cuisine vraiment très bien. Elle sait tout faire. Tout ce qu’elle prépare est délicieux. J’attends toujours ça avec impatience quand je rentre à la maison.
Q : Quelle est la devise de votre culture qui vous tient le plus à cœur ?
Aime tout le monde. Aime-toi d’abord, puis répands cet amour.
Q : Quelle petite chose fais-tu chaque jour qui te rend heureux ?
La plus importante, c’est que j’appelle chez moi tous les jours pour parler à mes parents, et maintenant à ma fiancée (en fait, ma femme au moment de la publication).
Ça me rend vraiment heureux de parler aux gens que j’aime.
Et puis dans mon environnement de travail, il y a quelques personnes avec qui j’aime discuter, rigoler un peu, partager des conversations sympas — ça aussi, j’aime beaucoup.
Q : Quelle leçon de vie simple t’a aidé ?
Être positif. Être gentil. Être positif apporte plus de bonheur, et tu attires ce en quoi tu crois.
Q : Si tu pouvais envoyer un message à ton jeune toi, que dirais-tu ?
Oh… Je ne dirais pas que j’ai pris de mauvaises décisions. Tout ce que j’ai fait, c’est ce qui m’a construit. Euh… Je n’ai pas vraiment de regrets.
Peut-être un truc comme : passe plus de temps avec ta famille. J’ai souvent été loin de chez moi, mais je suis toujours resté en contact et présent pour eux.
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